SCP Christelle HANS-LAMOTTE et Antoine PY Notaires
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Anticiper sa succession : protéger sa famille avec son notaire La France entre dans une période inédite. Avec le vieillissement des générations du baby-boom, une part considérable du patrimoine national (immobilier, financier et professionnel) va changer de mains dans les prochaines décennies. Les économistes parlent désormais de « grande transmission ». D’ici 2050, près de 7 000 milliards d’euros devraient être transmis, soit la moitié du patrimoine des ménages (France Stratégie, 2021). Ce mouvement n’est pas seulement une affaire de chiffres : il interroge aussi nos familles, nos solidarités et notre capacité à préparer l’avenir Lire la suite

Héritage : un volume de successions sans précédent

Chaque année, plus de 650 000 successions s’ouvrent en France, et ce chiffre augmentera encore avec le vieillissement de la population (INSEE, 2023). Derrière ces statistiques, se joue souvent une question décisive : la différence entre une transmission subie et une transmission choisie.

Une succession subie peut créer des tensions, des déséquilibres, voire des litiges. À l’inverse, une succession anticipée et préparée permet d’exprimer ses volontés, de protéger ses proches et de donner du sens à la transmission de son patrimoine.

Hériter plus tard, un défi pour les jeunes générations

On hérite désormais après 50 ans en moyenne. Pour les jeunes générations, l’héritage n’arrive plus comme un tremplin, mais comme un complément tardif. Et les écarts se creusent :

  • 50 % des Français recevront moins de 70 000 € au cours de leur vie,
  • 10 % hériteront de plus de 500 000 €,
  • une minorité touchera plusieurs millions (Piketty, 2019).

Ces inégalités renforcent l’importance d’une transmission réfléchie et équitable.

Le rôle clé du notaire dans la transmission du patrimoine

Préparer sa succession, c’est d’abord reprendre la main sur l’avenir de son patrimoine. Le notaire accompagne cette démarche en proposant des solutions adaptées : donations, assurance-vie, démembrement de propriété, pactes successoraux…

Son rôle n’est pas seulement technique ou fiscal : il est aussi humain. Il aide à clarifier les volontés, à équilibrer les intérêts des héritiers, et à transformer une étape souvent redoutée en un projet de transmission réfléchi et apaisé.

 3 bonnes raisons d’anticiper sa succession avec votre notaire

1/ Éviter une transmission subie en exprimant clairement vos volontés.

2/ Réduire la fiscalité grâce à des outils juridiques adaptés.

3/ Préserver l’harmonie familiale en limitant les sources de conflits.


Anticiper sa succession avec son notaire, c’est garantir une transmission choisie, apaisée et fiscalement optimisée. C’est aussi l’assurance que votre patrimoine servira vos proches selon vos volontés, dans un esprit de protection et de continuité familiale.


 

Actualités

29/08/2025 Transmission de biens ruraux, hausse des seuils de l’exonération partielle Lire la suite
Le 13 août dernier, le Bulletin Officiel des Finances Publiques (bofip) a actualisé les seuils au-delà desquels l’exonération des droits de mutations passe de 75 à 50%.

Ces derniers ont été revus à la hausse. L’exonération des droits de donations et de successions portant sur des biens ruraux et/ou des parts de groupements fonciers agricoles est de 75 % jusqu’à 600 000 € (contre 300 000 € auparavant) et de 50% au-delà, à condition de conserver l’actif pendant 5 ans à compter de la date de transmission.

Ce seuil a été porté à 20 000 000 € lorsque le bénéficiaire s’engage à conserver le bien pendant 13 années supplémentaires, soit une durée totale de conservation de 18 ans.

Le bofip intègre ainsi les dispositions de l’article 70 de la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025, codifiées à l’article 793 bis du code général des impôts.

Notez qu’une réponse ministérielle publiée le 8 avril dernier a rappelé que ces dispositions concernaient également les transmissions pour lesquelles la conclusion du bail était intervenue avant le 1er janvier 2025, précision devant être intégrée dans le projet de loi de finances pour 2026.

Consulter la mise à jour du bofip

Lire la réponse ministérielle

27/08/2025 Apostille et Légalisation
L’apostille et la légalisation permettent la circulation internationale des actes.
Lire la suite sur le site des Notaires de France
26/08/2025 Adoption de la loi visant à réduire et à encadrer les frais bancaires sur succession
Succession : certaines démarches bancaires deviendront gratuites, sous conditions de montant ou de situation des héritiers.
Lire la suite sur le site des Notaires de France
20/08/2025 Locataires défaillants, une saisie sur salaire gérée par les commissaires de justice Lire la suite
Depuis le 1er juillet 2025, les bailleurs peuvent mandater un commissaire de justice (anciennement huissier) pour obtenir plus rapidement le règlement des impayés de loyers, via une saisie sur salaire.

Auparavant, la procédure de saisie sur salaire relevait des greffes des tribunaux judiciaires. Elle impliquait une audience de conciliation devant le juge, suivie d’un envoi par le greffe d’un acte de saisie à l’employeur. Ce dispositif caractérisé par un contrôle a priori du juge de l’exécution disparaît au profit d’une procédure dans laquelle le commissaire de justice conduit les opérations d’exécution. 

Dès lors, le bailleur impayé peut directement s’adresser à un commissaire de justice sur présentation d’un titre exécutoire tel qu’un bail notarié. Le commissaire de justice délivre ensuite un commandement de payer au locataire défaillant qui dispose d’un mois pour régler sa dette, trouver un accord avec son bailleur ou contester ce commandement en justice. La saisine du tribunal suspend la mise en œuvre de la procédure, jusqu’à ce qu’il rende sa décision.

En l’absence de paiement, d’accord ou de contestation, le bailleur dispose de trois mois pour faire signifier, par le commissaire de justice, le procès-verbal de saisie auprès de l’employeur.

La mesure est inscrite à l’article 47 de la loi n°2023-1059 du 20 novembre 2023 d’orientation et de programmation du ministère de la Justice 2023-2027, codifiée aux articles L. 212-2 à L. 212-14 et R. 212-1-1 à R. 212-41 du code des procédures civiles d’exécution.

14/08/2025 Travaux d’isolation, une baisse de la consommation d’énergie moins importante que prévue Lire la suite
Selon une étude de l’Observatoire national de la rénovation énergétique, publiée le 7 juillet dernier, ces travaux effectués grâce à MaPrimeRenov’ et aux certificats d’économie d’énergie, ne permettent pas de dégager les réductions espérées.

En moyenne, les gestes d’isolation entraînent une diminution de la consommation d’énergie de 8,9 % pour les maisons chauffées au gaz et de 5,4 % pour les maisons chauffées à l’électricité. Ces proportions représentent 47 % de celles estimées pour le gaz et 36 % de celles prévues pour l’électricité.

L’étude s’est appuyée sur un échantillon d’environ 80.000 maisons individuelles occupées par leur propriétaire. Elle s’est concentrée sur les travaux d’isolation thermique des logements (murs, toiture et ouvertures), excluant les autres gestes d’amélioration énergétique, en particulier les rénovations globales et le changement de chauffage.

Pour les auteurs de l’étude, deux facteurs pourraient expliquer ce décalage entre la baisse théorique de la consommation estimée à la suite des travaux de celle effectivement dégagée après leur réalisation. Le premier tiendrait aux travaux effectués qui seraient finalement moins conséquents ou moins qualitatifs que ceux prévus. Le second serait relatif au comportement des ménages qui « à facture constante » auraient pu augmenter la température de leur chauffage.

Ces travaux permettent toutefois de dégager des points positifs puisqu’ils montrent une stabilité de la réduction de la consommation d’énergie dans le temps observé (pendant 16 à 18 trimestres après leur réalisation) ainsi qu’une diminution plus importante de la consommation lors des mois de chauffe, en automne et en hiver.

Par ailleurs, ils indiquent une efficacité plus grande des travaux d’isolation des murs et des combles que ceux portant sur les parois vitrées dans les maisons chauffées à l’électricité, « ce qui peut venir d’un manque de précision dans l’estimation, » reconnaissent les auteurs de l’étude, peu de ménages ayant réalisé ce dernier geste. En ce qui concerne le gaz, tous les gestes conduisent à une réduction significative de la consommation.

Accéder à l'étude : Effets de l'isolation thermique des logements sur la consommation réelle d'énergie résidentielle

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